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الثلاثاء، 10 فيفري 2009

Tunisie: Facebook, parti virtuel


Pendant dix jours, les Tunisiens ont dû ruser pour contourner la censure et accéder au réseau social. (AFP)

La fermeture du célèbre réseau social par le régime de Ben Ali a provoqué une mobilisation sans précédent chez les internautes. Pour une fois, les censeurs ont dû faire marche arrière. Des opposants aimeraient y voir une faille du système répressif.

C’est face au célèbre message d’erreur “404 - Not Found” que les Facebookers tunisiens se sont retrouvés, le 24 août dernier, en tentant de se connecter à leur “réseau social” préféré. Mais au pays de Ben Ali, “non trouvé” apparaît presque toujours sur les moniteurs pour masquer “l’interdit”, le véritable code d’erreur “403 - Forbidden”. Les “404 bâchées” (en référence à une camionnette populaire…) symbolisent même la censure en Tunisie. Pourtant, cette fois, l’incrédulité, puis la consternation, ont envahi les forums de discussion : “Ils” ont osé fermer Facebook. Pourquoi ?

Mokhtar Yahyaoui, ancien juge démis de ses fonctions en 2001, pour avoir dénoncé l’absence totale d’indépendance de la magistrature tunisienne, et qui tient, depuis, un blog très connu, analyse la situation dans une interview fin août au journal online Afrik.com : “La censure du réseau social Facebook en Tunisie est intervenue après une série de censures de blogs (…) L’apparition d’une sorte de mobilisation autour de la revendication de la liberté d’expression, en dehors des canaux d’opposition classiques, a trouvé dans Facebook le meilleur moyen pour s’exprimer et s’élargir cet été. Le pouvoir était au courant de cette tendance et il semble qu’il a choisi la censure pour couper cet élan”.

Dans un message du 26 août, il détaille sur son blog, Tunisia Watch : “Ils étaient 16 000 au début de l’année, pour arriver à 28 313 tunisiens inscrits sur Facebook le 14 août 2008. À ce rythme-là, en moins d’un an, on peut facilement dépasser les 50 000, voire les 100 000 adhérents. Pour un pays comme la Tunisie, avec ses 10 millions d’habitants et sa chape de plomb, ces chiffres sont tout simplement impressionnants. Trop élevés pour que le parti du président Ben Ali puisse se permettre un tel rassemblement”.

La menace pour le régime tunisien réside surtout dans le fait que Facebook permet de constituer rapidement des groupes d’intérêt commun, souvent autour de thèmes futiles, mais parfois également revendicatifs. De nombreux opposants et défenseurs de droits humains y possèdent un “profil”, comme l’avocat Mohammed Abbou, figure de la lutte pour les droits humains en Tunisie. Or, le gouvernement “a refusé d’accorder l’agrément à toute organisation des droits humains réellement indépendante qui en a fait la demande au cours des dix dernières années”, indique l’ONG Human Rights Watch dans son dernier rapport annuel.

Mais une société virtuelle comme Facebook est beaucoup plus difficile à contrôler, car pour accéder au profil d’une personne, il faut que celle-ci vous accepte comme “ami”. Les cyber-espions tunisiens ont du pain sur la planche !

Vague de protestations

Le “blocage” de Facebook a rapidement soulevé une immense vague de protestations, exprimée en ligne par les jeunes internautes privés d’un précieux espace de liberté, mais aussi par certaines élites. Car en Tunisie, tout le monde semble avoir un profil sur Facebook, depuis les stars du cinéma… jusqu’au président du patronat tunisien. En tout cas, le 2 septembre, à la grande surprise des Tunisiens, le réseau social était à nouveau accessible aux internautes, après dix petits jours de “fermeture”. Le quotidien Alchourouk, proche du pouvoir, écrit le lendemain : “Le président Ben Ali est intervenu personnellement dès qu’il a appris la fermeture du site”. Que faut-il en penser ? “Des pressions venant de milieux proches du pouvoir ont dû peser, des hommes d’affaires influents ont peut-être su être convaincants quant à l’inefficacité d’une telle censure et la faible dangerosité que représente ce réseau pour le pouvoir, argumente Omar Mestiri, directeur de la rédaction de Kalima, premier journal tunisien online. “N’oublions pas que, fait rare, des médias proches de Ben Ali ont publiquement critiqué ce blocage”. Le bannissement de sites web sous prétexte de problèmes techniques est un phénomène courant en Tunisie. Le pays figure depuis des années dans la liste des 15 pays du monde “ennemis d’Internet”, établie par Reporters sans frontières. Le rapport 2006 de l’ONG affirmait que “la politique du président Ben Ali en matière d’Internet est l’une des plus liberticides de la planète” (lire encadré). Presque tous les sites d’information nonétatiques sont censurés : sites d’opposition politique, ONG, médias étrangers, blogs… mais aussi des sites très populaires comme YouTube ou Dailymotion, bloqués pour empêcher la diffusion de vidéos compromettantes pour le régime de Ben Ali.

Résistance numérique

La résistance d’internautes rodés aux méthodes de la censure n’est pas nouvelle. Mais elle s’est amplifiée à partir de 2005, avec la campagne online lancée pour dénoncer la censure pendant que Tunis hébergeait - comble de l’ironie- le Sommet mondial sur la société de l’information. Depuis, le nombre de blogs et de vidéos publiés par des activistes n’a cessé d’augmenter. La fermeture du site de partage de vidéos Dailymotion a déclenché une autre campagne en 2007. Dernier épisode, pendant l’été 2008, la guerre entre internautes et censeurs s’est intensifiée après la publication de vidéos des exactions commises par la police lors des émeutes de Redeyef. Une nouvelle vague de censure des blogs a suivi et les bloggeurs de mieux en mieux organisés ont riposté par une nouvelle campagne. Il faut distinguer, en fait, ces “résistants en ligne”, minoritaires, qui utilisent des moyens de contournement de la censure (notamment les serveurs proxy, qui permettent une connexion indirecte et donc anonyme), et les jeunes gens qui surfent sur Internet, avec des degrés divers d’audace et d’information sur la censure, mais qui viennent tous là pour trouver un petit espace de liberté. Ils échangent des informations en utilisant un langage codé et humoristique, pour tenter d’échapper au filtrage : la censure s’appelle “Ammar 404” ou “Mkass” (les ciseaux), la dictature est la “Tanzanie” et son président se nomme “Khali” (mon oncle). Surtout, ils prennent soin de placer des points au milieu des mots-clés susceptibles d’être pistés par le filtrage (exemple : “démo.cratie”).

Avec l’affaire Facebook, la résistance s’est durcie d’un cran. À la recherche de moyens d’accéder à leur site-culte, beaucoup de jeunes qui, jusque-là, s’étaient tenus à l’écart de toute contestation, ont commencé à utiliser des serveurs proxy. Pendant les dix jours de blocage du réseau social, un bras de fer s’est engagé, entre les internautes, qui inventaient et échangeaient de nouveaux moyens pour accéder au site (dont un lien joliment nommé “FaceOmmek” !), et les censeurs qui, au fur et à mesure, verrouillaient le site de plus en plus efficacement. Bilan : des dizaines de groupes sociaux créés dans Facebook pour protester contre la fermeture du site lui-même, comme le groupe “Si Facebook reste fermé en Tunisie, j’émigre au Niger”, rejoint par 600 membres, mais aussi, au passage, pour protester contre d’autres censures, dont celle de Come4News, un site d’actualité citoyenne.

Génération Internet

Alors, faut-il voir dans cet émoi estival le signe que la jeunesse tunisienne s’est mise à revendiquer plus de libertés individuelles ? Pas si sûr. “Un grand mouvement d’échange de proxy s’est lancé dès la fermeture de Facebook, mais je ne crois pas qu’après sa réouverture, ils continuent d’être utilisés”, nous explique un jeune internaute tunisien. Il est donc probable que la plupart des internautes évitent toujours d’utiliser les proxy pour consulter les sites bloqués - même s’ils en ont entendu parler ou qu’ils les ont testés- et s’autocensurent quand ils chattent ou écrivent dans les forums. D’autant que des rumeurs, soigneusement entretenues, tendent à exagérer dans les esprits la capacité de surveillance en ligne de la police. La peur de s’exprimer politiquement reste très grande dans un pays où on compte, depuis 2001, plus de 12 personnes arrêtées pour avoir surfé ou publié sur Internet. En 2003, à Zarzis, sept jeunes ont été arrêtés et torturés pour avoir téléchargé des documents jugés “dangereux”, et en 2005, l’avocat Mohamed Abbou a été condamné à 3 ans et demi de prison pour avoir dénoncé la torture et la corruption sur son blog. “Le régime tunisien n’autorise aucun espace de contestation sociale ou politique. Le contrôle de l’information par le Pouvoir tunisien revêt un caractère obsessionnel”, rappelle Reporters sans frontières dans son rapport 2008. Dans cette ambiance politique étouffante, il est logique que les plus intimidables soient justement la “génération Internet” : les moins de 25 ans ont grandi avec le parti-Etat de Ben Ali et, pour eux, le pluralisme politique est un concept inconnu. Pourtant, les événements récents montrent sans doute que les censeurs sont dépassés par le phénomène social qu’est devenu Internet. Car malgré leurs moyens techniques, ils sont loin de contrôler l’explosion des réseaux sociaux online aussi fermement que la société réelle. Ainsi, Mokhtar Yahyaoui compare, sur son blog, Facebook à un “parti virtuel”. Et d’analyser : “Apparu aussi soudainement en dehors de toute emprise de l’administration, de la propagande, de la police et de la justice, coïncidant avec une échéance importante (2009, année d’investiture du président pour un 5ème mandat), Facebook doit constituer l’effet d’un tremblement de terre pour une dictature mobilisée à souder toutes les fissures d’un système de soumission qu’elle veut créditer à 99% (score de Ben Ali au scrutin présidentiel de 1999, ndlr)”.

La génération des Facebookers, si elle commençait à utiliser efficacement les outils libérateurs d’Internet, pourrait élargir l’une des rares “fissures” du système répressif tunisien. Peut-être est-ce là ce que le président Ben Ali, réputé être très au fait d’Internet, redoute le plus.

Technique. La police du Net

L’Etat tunisien emploie plusieurs moyens pour contrôler le Web.

Le blocage de l’accès aux sites :

Une étude du projet universitaire OpenNet Initiative a démontré en 2005 que, sur un échantillon de 2000 sites, 10% sont bloqués en Tunisie. En plus des sites pornographiques, trois catégories de sites sont censurés : ceux dédiés aux droits de l’homme, à l’opposition politique, et ceux qui donnent des outils de contournement de la censure.

La surveillance des cybercafés :

Depuis leur création en 1998, la gérance des cybercafés n’est accordée qu’aux membres du RCD, le parti de l’Etat, comme nous l’a expliqué Sihem Bensedrine, porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie. Les gérants peuvent relever les activités des clients et les identifier. Mais des “mouchards” électroniques, installés sur les routeurs, ont révélé l’incapacité de nombreux cybers à bloquer l’utilisation des moyens de contournement, ce qui a entraîné la fermeture de pas mal d’entre eux.

L’espionnage des messageries :

La “police du Net” est capable de filtrer les emails par mots-clés, puis de récupérer les mots de passe des messageries sélectionnées. Les policiers peuvent alors, à leur guise, lire les courriels, remplacer leur contenu (généralement par un message farfelu), voire supprimer tous les messages et contacts.

Le piratage de sites :

Presque tous les sites ou blogs d’opposition tunisiens ont été victimes d’au moins une attaque, rapportait en juin Reporters sans frontières. Certaines attaques se sont soldées par la suppression complète des données. Bien qu’il soit impossible de le prouver, la fréquence et le ciblage des opérations de piratage suggèrent qu’elles sont favorisées par la police.

La limitation du débit :

Sites inaccessibles, coupures de connexion et lenteur de téléchargement sont le lot quotidien des utilisateurs tunisiens du Net. “C’est tout simplement à cause des filtres qui sont mis en place !”, explique l’un d’eux sur le forum Marhba.com. Tunisie Télécom diminuerait aussi le débit de tous les fournisseurs d’accès à travers les lignes de téléphonie fixe dont elle détient le monopole. Or, les outils de contournement de la censure (serveurs “proxy”) exigent une bonne bande passante


Source.


الاثنين، 15 ديسمبر 2008

A Chacun Son Patriotisme

Durant mon laps d'absence de la blogosphère, j'ai l'impression que beaucoup de choses se sont passées, des choses qui m'ont touchée plus que d'autres peut-être… des choses qui, à mes yeux, sont à la fois sérieuses, dangereuses et cruciales
Depuis la polémique soulevée par l'édition 2008 des TBA jusqu'au siège d'El Teatro par la police hier soir, certains événements se sont succédés en un concours de circonstances, à priori fortuit mais en réalité bien loin d'être anodin. C'est peut-être pour ça je me retrouve à tapoter sur mon clavier pour vous faire part de ce qui me taraude depuis

1 –
Une horde d'Anonymes investissent les blogs tunisiens les plus originaux et audacieux (qu'eux qualifieraient de dissidents et que je qualifierai d'alternatifs) et se lancent dans une campagne de diffamation, de médisance allant parfois jusqu'à l'intimidation.
Ce que j'y vois : Un première manœuvre d'une stratégie préétablie à des fins bien précises
2 –
les réactions des bloggeurs est disparate. Certains durcissent le ton, certains contre-attaquent, d'autres se voient obligés à user de la censure (en effaçant des commentaires) et quelques uns, dépités, jettent l'éponge et abdiquent … La tension est palpable au sein de la blogosphère et au-delà d'un usuel différent entre opinions divergentes, les positions commencent à se radicaliser.
Ce que j'y vois : Diviser pour mieux régner, telle est sans doute la stratégie de la partie qui se tient derrière cette "e-agitation"
3 –
Lancement de l'édition 2008 du concours " Tunisia Blog Awards ". Un rendez-vous annuel virtuel très attendu par les internautes pour élire les meilleurs blogs de l'année écoulée. L'événement tourne au fiasco, beaucoup de blogs sont jugés inadmissibles pour la compétition. Une campagne de boycott est lancée
Ce que j'y vois : La brigade violette à Ammar récupère l'événement et cherche à discréditer les blogs les plus gênants en les écartant du concours. Dorénavant les TBA ne seront qu'une minable orchestration
4 –
Dans ce remous, et suite à son article " 21ème anniversaire de la déclaration "universelle" des Droits de l'Homme " l'ATI censure le "Blog de Z".
Ce que j'y vois : Ce blog est sans doute LE blog de 2008. C'est pourquoi est Ammar a jugé bon de commencer par là.
.
Voilà brièvement comment j'entrevois la succession des derniers événements que les plus avisés d'entre nous ont certainement su assimiler dans le cadre global qui n'est autre qu'une stratégie bien tramée visant à discréditer et banaliser les blogs tunisiens les plus poignants
.
Autre fait remarquable, en parcourant la blogosphère tunisienne ces derniers jours, je n'ai pu que constater la surenchère faîte par les uns et les autres sur le thème du Patriotisme. Chacun avance sa définition, défend sa version de la chose… Bel exemple de pluralisme diriez vous
.
J'en doute. Je ne vous cache pas que moi aussi, j'ai été tenté, dans un élan de fougue, de formuler ma version du patriotisme et d'en rédiger des pages entières… Surtout face à cette vague de "réactionnaires-violets" qui essaye de plonger le mouvement alternatif et audacieux que constituent les bloggeurs tunisiens
.
Mais à quoi bon quand il y a mieux à faire… et quand cela ne ferait que nous distraire de ce à quoi nous aspirons à travers nos blogs
.
A vous pseudo-patriotes, soufifres de Ammar (qui êtes en train de lire avec de yeux injectés de sang cet article en ce moment), sbires de la horde violette, je serai ravi de lire vos réactions et vos arguments concernant ce sujet… ainsi qu'à ce rapport. Tout va toujours très bien au pays des Violettes ? Comment considérez-vous (si bien-sûr vous êtes capables d'un tel exercice cognitif) le déroulement du procès des manifestants de Gafsa et leur condamnation expéditive à la veille du 60ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme ? Bel exemple de démocratie et de transparence n'est pas
.
A vous chères bloggeuses et chers bloggeurs sincères, vous n'avez nullement besoin de répondre à ces coups bas et vous plus rien à prouver. Votre vaillance et votre amour pour la Tunisie profonde se lira à travers vos articles. Ainsi que je l'ai dit, à chacun son patriotisme… mais l'histoire elle, retiendra seulement le vrai

الأربعاء، 5 نوفمبر 2008

Tunisie : La Machine de la Censure








الجمعة، 10 أكتوبر 2008

ذكاء عمّاري نادر

مسلسل الفايسبوك مازال متواصل و عمّار فاق مؤخرا اللي هو ينجّم يحجب بعض المجموعات من غير ما يتلز أنّو يسكّر الفايسبوك بكلّو...على الأقل الحجب المرة هاذي ما كانش اعتباطي و انجموا نفهمو الأسباب اللي مصدرها واحد وهو أنّو عمّار ما عندوش روح رياضية... حتّى لتوّة مجموعتين محجوبين هاذي و هاذي... لكن بالطبيعة ثمة ثغرات تمكّن من الوصول ليهم من غير بروكسي حتّى و هو ما يدّل على أنّو الذكاء يحضر و يغيب عندو... باهي عالطاير ملاحظة لبعض الإخوة اللي متقلقين مالحديث عالفايسبوك حتى لتوّة ... يا سيدي عمّار ما عندو ما يعمل كان خدمة المقص و أحنا ما عندنا ما نعملوا كان نحكيوا على الفايسبوك... يقول القايل وقتاش يوفى المسلسل مالا... هذاية سؤال صعيب لكن عمّار هو الوحيد اللي ينجّم يجاوبك عليه... الكرة في الملعب متاعو لكن أحنا مُصرّيـن نشدّولوا ڤول

الخميس، 9 أكتوبر 2008

اللوغو النهائي لليوم الوطني من أجل حرية التدوين


اللوغو النهائي لليوم الوطني من أجل حرية التدوين

قم بنقل و إلصاك الكود على مدونتك




http://dc78.4shared.com/img/66263887/7cd60b9e/4novembre-fin.jpg?sizeM=3


الخميس، 25 سبتمبر 2008

حلقة قناة"الحوار التونسي" الخاصة بحجب المواقع الالكترونية


الحلقة 182 بتاريخ 24-09-2008 استضافت الصحافي و المدون زياد الهاني و يظهرلي الحوار كان شامل و لخّص الوضعية اللي مستعملي الأنترنات قاعدين يعانيوا منها في تونس... عمّار ناوي تريض و إلا شادد صحيح في الفضايح


الاثنين، 1 سبتمبر 2008

Paru dans "Le Temps" I


هذاية مقال تنشر في جريدة لوطون، رغم اللي المقدمة تضحك مانجمش ننكر أنني تفاجئت بالجرأة متاع الكاتب خليل الخلصي إن شاء الله عمّار مايكملش على المايسبايس




الخميس، 10 جويلية 2008

La censure en Tunisie evoquée dans le Rapport DHA 2005


Un passage que j’ai lu dans le rapport annuel du développement humain arabe 2005, qui évoque la censure dans notre pays:


"In a North African country, authorities

have continued to put obstacles in the work

of civic bodies and independent professional

associations serving attorneys, journalists and

university professors. The authorities also

refuse to recognise independent labour unions

and human rights organisations. Amnesty

International reported that activities of the

Arab Human Rights Institute ground to a halt

as a result of the freeze on its funding undere

the country’s anti-terrorism law and following

the authorities’ objection to a member of the

Institute’s board of directors. The Government

moved to intercept the Institute’s mail and to

prevent the distribution of its publications.

After a broad-based civil solidarity campaign

in both the region and worldwide, the

authorities stopped their harassment, eased

their restrictions and allowed the Institute to

receive funds as before.

As another country prepared to host the

World Summit on the Information Society

(WSIS) in 2005, international human rights

organisations complained in an article published

on the Amnesty International website (“Hollow

words on Human Rights at UN Information

Society Summit”) that the “appalling record of

the host country of WSIS in Phase II – has seen

cyber-dissidents jailed, Internet sites censored,

human rights organisations harassed and

independent news agencies closed. It is stifling

the very rights and freedoms of expression the

Summit is intended to promote”

It is not, however, alone in this respect,

according to a report entitled “The Internet in

the Arab world: a new arena for oppression”

issued by the Arab Network for Human Rights

Information in June 2005 and based on a survey

of eleven Arab countries. The Network survey

found that relative freedom in Internet use is

allowed in only three States: Jordan, Qatar and

the UAE. Remaining States do their utmost

to control circulation of Internet content and

spend heavily on Internet surveillance, “not to

mention their use of new methods…such as

source control by means of electronic filtering

programmes…In addition, some states exercise

a monopoly over Internet service provision…

[in addition to] fabricating cases and jailing

those who cross undefined red lines on the

basis of flimsy allegations.

Source: The Arab Human Development Report 2005 - TARGETING REFORMERS AND HUMAN RIGHTS ACTIVISTS – P 37

Reste a dire que ce rapport est meconnu et ne benificie pas d'une couverture mediatique dans nos télés et journaux.
Ce rapport est la quatrieme edition de l'UNDP. Le rapport 2006 n'a pas encore vu le jours.

الأحد، 6 جويلية 2008

قمة أصوات عالمية ببودابست: بإتجاه حركة دولية لمناهضة الحجب




GVsummit08

مصدر الصورة: فليكر - بتزين. المزيد من الصور


لقد أخذ مني تنظيم ورشة العمل الدولية في مدينة بودابست حول موضوع "حرية التعبير على الإنترنت: بإتجاه حركة دولية لمناهضة الحجب" و كذا اليوم الأول من مؤتمر موقع أصوات عالمية لسنة 2008 و الذي خصص لمناقشة قضية حرية التعبير على الشبكة الكثير من الجهد و الوقت إلى حد أنني لم أتمكن من تغطية مجريات الورشة و لا أعمال القمة. فإضافة إلا أن حاسوبي كان على ذمة المتدخلين فقد تسلمت مهمة تسجيل المؤتمر و تسهيل مداخلات اليوم الأول.

و قد حضر المؤتمر أكثر من 200 مدون وناشط أنترنت من شتى أنحاء العالم ممثلين القارات الخمس و تمت تغطية الحدث على عدد من الصحف و المواقع المجلات العالمية كمجلة الإكونومست وصحيفة البايس الإسبانية. و يعد هذا المؤتمر الأول من نوعه من حيث حضور ممثلين عن الأركان الأربعة لحركة مناهضة الحجب و الرقابة في العالم:

- أكادميين و باحثين من مراكز دراسات مثل مبادرة الشبكة المنفتحة و مخبر المواطنة

- مصممي أشهر البروكسيات العالمية مثل تور و سايفن و ديجيتال نوماد

- ممثلين عن منظمات الدفاع عن حرية التعبير على الشبكة كمنظمة مراسلون بلا حدود و منظمة العفو الدولية و عُدة المنظمات الأهلية المختصة في الدعم التقني و اللوجستي لهيئات المجتمع المدني

- مدونين و ناشطي أنترنت منخرطين في حملات الدفاع عن حرية التعبير من مختلف بقاع العالم، من المغرب إلى الصين، مرورا بتونس و مصر و إيران و سوريا، إلخ.

و قبل أن أعود في تدوينة لاحقة بشكل تفصيلي إلى أهمية هذا الحدث و مدى تأثيره على مستقبل حركة مناهضة الحجب و الرقابة و تقنياتها و تحالفاتها أترككم مع بعض التسجيلات المصورة لمداخلات اليوم الأول من المؤتمر(أنا بصدد تنزيل العشرات من الفيديوهات المتبقية). يمكنكم أيضا مشاهدة العروض التقديمية التي رافقت المداخلات و الإستفادة من خبرات و تجارب المتدخلين.



يزن بدران من سوريا
رزوان إسلام من بنغلاداش
علاء عبد الفتاح من مصر
روبارت غوارا من كوبا
داني او براين من بريطانيا
إسحاق ماو من الصين
نارت فيلنوف من كندا
أندرو هفن صحفي بريطاني مقيم في أثيوبا
روجر دينغليدن من الولايات المتحدة، وهو مدير برنامج تور
أواب علوي من باكستان.
كريس سلزبارغ من كندا و مقيم في اليابان.



الاثنين، 23 جوان 2008

ما فيها باس نساهم في المجهود من أجل أنترنات حر


عندنا مثل شعبي يقول اللي ما يدري يقول سبول...آش معناها؟ هالأيامات التيليكوم و موزعي الأنترنات عاطين ما عندهم و ايجا اشترك بركة و كانك مشترك الديبي متاعك نضاعفوهولك بنفس السوم و وصلت الـ 2 ميغا بـ 80 دينار و بدينا بكل سذاجة نحسوا بدمقرطة الأنترنات و وصولها لكل دار...و المدوّنات بالموازاة بدات تتكاثر بغض النظر على مستوى الكتابة اللي شيء طبيعي أنو يتأثر بالعدد...و ولّينا نحكيوا جملة على الصحافة المواطنة رغم أنو كي تجي تشوف لا عندنا صحافة لا عندنا إحساس بالمواطنة... مسؤولية المدوّنات كبرت و و صلت فعلا في بعض الأحيان أنها تولي المصدر الأول للمعلومة و ما نحبش نقول المصدر الأول للحقيقة لأنو في الطرف المقابل ما تلقى كان التعتيم يعني ماناش قاعدين نسمعوا في الخبر بطريقتين و إنما طرف واحد هو اللي قاعد يقوم بدورو الإعلامي... في هالوضعية اللي أشبه بولادة قيصرية لثقافة جديدة علينا تنقص بالحق مالفجوة الرقمية، يجينا ضيف ثقيل مجهول استحق عن جدارة لقب "عمار كات صون كات" و يحاول بكل الطرق أنو ينغص علينا الجو و يكرّهنا في الأنترنات من خلال حجب عشوائي و اعتباطي يخليك تشك في مستواه التعليمي لأنك تحس في بعض الأحيان أنو ياقف عند كلمة أو جملة من غير ما يحاول يفهمها وهو ما يخليه يستحق زادة لقب "عمار واو"... بالمناسبة توة الطقس للي ماهُمش في تونس شهيلي الرحمة لا ماأقلش من 40 درجة... عمار بالطبيعة ما يهمّوش قاعد في البيرو متاعو، الكليماتيزور خدّام و هو يتصفح في المدونات و قاعد يعصر في مخو ثماش ما يخدم خدمتو من ناحية و في نفس الوقت يحسن مستواه الثقافي... ما تدريش على المصايب لعل تكبر ليكيب و تولي ذراعك يا علاف على الأقل يضمن ترقية و يولّي"باش عمّار"... شنوة عمار الخبزة مرّة و ما حدش بياكلها بالساهل... ونتي آش لَزّك لخدمة الذل... باهي نخليك ترتاح شوية و هاو عالطاير باش نحكيلك على عمار الفرنساوي اينعم ماكش تحلم و مانيش نخلوض... الحجب أو خليني نقول فكرة الحجب تصير في أكبر العايلات... قلّك يا سيدي وزير الثقافة و الاتصال الفرنسي السابق "رونو دونديو دو فابر" المعروف بـ "RDDV" و اللي بالمناسبة عندو مدونة، حَب ينظم صحافة المواطنة باعتبارها تاقف الند للند مع الصحافة المحترفة و الصحافيين تشكاوا من إمكانية تسريب معلومات خاطئة عن طريق المدونات ، ضرب أخماسو في أسداسو و قال يا امّا نتبعوا طريقة عمار، موش انتي يحكي على عمار الشينوازي، و نحشّوهم من عروقهم يا امّا نلقاوا طريقة سلمية و هي أننا نميزوا المدونات المحترفة و اللي مصداقيتها مضمونة بتوقيع رقمي و بالتالي نطيّحوا من قيمة المدونات الهاوية و إلا المواطنة كان تحب (الكلام موجه لعمار و بالتالي المرجو مراعاة مستواه)... سامحوني طولت عليكم... هو اختار الطريقة الثانية و المشروع تنجموا تقولوا طاح في الماء و حتى الطريقة الشنوازية ما تنفعش مع أكثر من 4 ملاين بلوغ في فرانسا الحاصل المقارنة مع تونس غير ممكنة لأنو الصحافة الرسمية عندنا مستواها زيرو ماخذة كان الاسم... و هذا بالطبيعة في مصلحة المدونات مادام ما ثماش منافسة... بالطبيعة كان خلاّهم عمار يتنفسوا... براس أمك خوذ بنصيحة طارق و برة صيّف.

الأحد، 22 جوان 2008

Etude sur la censure en Tunisie



Informations générales sur le sujet de l’étude


Nom : 404

Prénom : Ammar

Surnom : « Mkass » (ciseaux en tunisien)

Fonction : Censeur professionnel

Employeur : Agence Tunisienne d’Internet (ATI)

Numéro carte d’identité nationale : 07. 777. 777

Couleur préférée : Mauve


Présentation de l’étude


Afin de comprendre les mécanismes de la censure sur Internet en Tunisie, OpenNet Initiative (ONI) a testé en 2005, de l’intérieur du pays comme de son extérieur, 1923 sites internet. L’étude a révélé que globalement, 187 (10%) des sites testés étaient bloquées de l’intérieur du pays


La censure sur Internet emploie divers moyens : des lois restrictives (des lois qui punissent d’emprisonnement « la diffamation des officiels du pouvoir » ou « la publication de fausses nouvelles »), du matériel technologique de filtrage du web hautement sophistiqué (l’utilisation de l’outil de filtrage SmartFilter, un produit de l’entreprise américaine Secure Computing), et des pressions informelles pour limiter l’accès. Toutes les voix d’accès à Internet sont contrôlées : l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) étant l’unique fournisseur de réseau aux différents fournisseurs d’accès, le filtrage se fait donc en amont. La majorité des internautes tunisiens ont accès au web via des Publinets qui assurent le traçage des usagers (Contrôle de la navigation sur tous les postes par l’administrateur du Publinet, l’obligation de communiquer son numéro de carte d’identité nationale


L’étude identifie 4 catégories principales de sites censurés : les sites d’opposition politique, les sites de défense des droits de l’homme, les sites renseignant sur les moyens de détournement de la censure et les sites au contenu pornographique


Pour couvrir le maximum de sites bloqués, trois types de listes de sites ont été identifiés et testés : une liste de sites à « fort impact » spécifiques à la Tunisie et de nature à être bloquées pour leurs contenus (par exemple, opposition politique), une « liste globale » de sites couvrant des contenus divers (allant des sites d’actualités aux sites d’information sur le hacking), et une liste de sites bloqués automatiquement par l’utilisation de SmartFilter


Quelques graphiques illustrant le résultat des tests



L’étude révèle deux points importants : la censure ne se contente pas uniquement du filtrage automatique effectué par SmartFliter, mais « personnalise » en quelques sortes le contenu à censurer. Et puis la censure « double » son travail de censure en filtrant les sites qui permettent de contourner le blocage

Pour lire l’étude dans son intégralité, ici



إذا عطاك العاطي زيد بلوقي و رد بالك تراتي


العاطي الواطي عامل مجهود هالنهارين, قاللك إني رأيت مدوناتا قد أينعت قد حان حشها
أما المدونين جاوبوه بكل ثقة: إلي ما يقتلش, يسمن
تبع المقص حتى لباب الدار
قص مدونة يجيوك زوز, قص بروكسي نجيبو ميا
هاذوما علامات اليأس من إمكانية التفوق على الكلمة و أحنا كلمتنا باش نقولوها

العاطي ياسر ديموقراطي
حقير و مسطك و واطي
حتى فالخدمة إعتباطي
أما عنا رصيد إحتياطي

سكر الباب ندخلو مالشباك
بكلمتنا ناوين على خلاك
رد بالك مالمدون إذا جاك
باش يردلك وجهك في قفاك



السبت، 21 جوان 2008

شهادة بمناسبة الذكرى السنوية العاشرة



Quand l'ATI invente la 404