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الثلاثاء، 10 فيفري 2009

Tunisie: Facebook, parti virtuel


Pendant dix jours, les Tunisiens ont dû ruser pour contourner la censure et accéder au réseau social. (AFP)

La fermeture du célèbre réseau social par le régime de Ben Ali a provoqué une mobilisation sans précédent chez les internautes. Pour une fois, les censeurs ont dû faire marche arrière. Des opposants aimeraient y voir une faille du système répressif.

C’est face au célèbre message d’erreur “404 - Not Found” que les Facebookers tunisiens se sont retrouvés, le 24 août dernier, en tentant de se connecter à leur “réseau social” préféré. Mais au pays de Ben Ali, “non trouvé” apparaît presque toujours sur les moniteurs pour masquer “l’interdit”, le véritable code d’erreur “403 - Forbidden”. Les “404 bâchées” (en référence à une camionnette populaire…) symbolisent même la censure en Tunisie. Pourtant, cette fois, l’incrédulité, puis la consternation, ont envahi les forums de discussion : “Ils” ont osé fermer Facebook. Pourquoi ?

Mokhtar Yahyaoui, ancien juge démis de ses fonctions en 2001, pour avoir dénoncé l’absence totale d’indépendance de la magistrature tunisienne, et qui tient, depuis, un blog très connu, analyse la situation dans une interview fin août au journal online Afrik.com : “La censure du réseau social Facebook en Tunisie est intervenue après une série de censures de blogs (…) L’apparition d’une sorte de mobilisation autour de la revendication de la liberté d’expression, en dehors des canaux d’opposition classiques, a trouvé dans Facebook le meilleur moyen pour s’exprimer et s’élargir cet été. Le pouvoir était au courant de cette tendance et il semble qu’il a choisi la censure pour couper cet élan”.

Dans un message du 26 août, il détaille sur son blog, Tunisia Watch : “Ils étaient 16 000 au début de l’année, pour arriver à 28 313 tunisiens inscrits sur Facebook le 14 août 2008. À ce rythme-là, en moins d’un an, on peut facilement dépasser les 50 000, voire les 100 000 adhérents. Pour un pays comme la Tunisie, avec ses 10 millions d’habitants et sa chape de plomb, ces chiffres sont tout simplement impressionnants. Trop élevés pour que le parti du président Ben Ali puisse se permettre un tel rassemblement”.

La menace pour le régime tunisien réside surtout dans le fait que Facebook permet de constituer rapidement des groupes d’intérêt commun, souvent autour de thèmes futiles, mais parfois également revendicatifs. De nombreux opposants et défenseurs de droits humains y possèdent un “profil”, comme l’avocat Mohammed Abbou, figure de la lutte pour les droits humains en Tunisie. Or, le gouvernement “a refusé d’accorder l’agrément à toute organisation des droits humains réellement indépendante qui en a fait la demande au cours des dix dernières années”, indique l’ONG Human Rights Watch dans son dernier rapport annuel.

Mais une société virtuelle comme Facebook est beaucoup plus difficile à contrôler, car pour accéder au profil d’une personne, il faut que celle-ci vous accepte comme “ami”. Les cyber-espions tunisiens ont du pain sur la planche !

Vague de protestations

Le “blocage” de Facebook a rapidement soulevé une immense vague de protestations, exprimée en ligne par les jeunes internautes privés d’un précieux espace de liberté, mais aussi par certaines élites. Car en Tunisie, tout le monde semble avoir un profil sur Facebook, depuis les stars du cinéma… jusqu’au président du patronat tunisien. En tout cas, le 2 septembre, à la grande surprise des Tunisiens, le réseau social était à nouveau accessible aux internautes, après dix petits jours de “fermeture”. Le quotidien Alchourouk, proche du pouvoir, écrit le lendemain : “Le président Ben Ali est intervenu personnellement dès qu’il a appris la fermeture du site”. Que faut-il en penser ? “Des pressions venant de milieux proches du pouvoir ont dû peser, des hommes d’affaires influents ont peut-être su être convaincants quant à l’inefficacité d’une telle censure et la faible dangerosité que représente ce réseau pour le pouvoir, argumente Omar Mestiri, directeur de la rédaction de Kalima, premier journal tunisien online. “N’oublions pas que, fait rare, des médias proches de Ben Ali ont publiquement critiqué ce blocage”. Le bannissement de sites web sous prétexte de problèmes techniques est un phénomène courant en Tunisie. Le pays figure depuis des années dans la liste des 15 pays du monde “ennemis d’Internet”, établie par Reporters sans frontières. Le rapport 2006 de l’ONG affirmait que “la politique du président Ben Ali en matière d’Internet est l’une des plus liberticides de la planète” (lire encadré). Presque tous les sites d’information nonétatiques sont censurés : sites d’opposition politique, ONG, médias étrangers, blogs… mais aussi des sites très populaires comme YouTube ou Dailymotion, bloqués pour empêcher la diffusion de vidéos compromettantes pour le régime de Ben Ali.

Résistance numérique

La résistance d’internautes rodés aux méthodes de la censure n’est pas nouvelle. Mais elle s’est amplifiée à partir de 2005, avec la campagne online lancée pour dénoncer la censure pendant que Tunis hébergeait - comble de l’ironie- le Sommet mondial sur la société de l’information. Depuis, le nombre de blogs et de vidéos publiés par des activistes n’a cessé d’augmenter. La fermeture du site de partage de vidéos Dailymotion a déclenché une autre campagne en 2007. Dernier épisode, pendant l’été 2008, la guerre entre internautes et censeurs s’est intensifiée après la publication de vidéos des exactions commises par la police lors des émeutes de Redeyef. Une nouvelle vague de censure des blogs a suivi et les bloggeurs de mieux en mieux organisés ont riposté par une nouvelle campagne. Il faut distinguer, en fait, ces “résistants en ligne”, minoritaires, qui utilisent des moyens de contournement de la censure (notamment les serveurs proxy, qui permettent une connexion indirecte et donc anonyme), et les jeunes gens qui surfent sur Internet, avec des degrés divers d’audace et d’information sur la censure, mais qui viennent tous là pour trouver un petit espace de liberté. Ils échangent des informations en utilisant un langage codé et humoristique, pour tenter d’échapper au filtrage : la censure s’appelle “Ammar 404” ou “Mkass” (les ciseaux), la dictature est la “Tanzanie” et son président se nomme “Khali” (mon oncle). Surtout, ils prennent soin de placer des points au milieu des mots-clés susceptibles d’être pistés par le filtrage (exemple : “démo.cratie”).

Avec l’affaire Facebook, la résistance s’est durcie d’un cran. À la recherche de moyens d’accéder à leur site-culte, beaucoup de jeunes qui, jusque-là, s’étaient tenus à l’écart de toute contestation, ont commencé à utiliser des serveurs proxy. Pendant les dix jours de blocage du réseau social, un bras de fer s’est engagé, entre les internautes, qui inventaient et échangeaient de nouveaux moyens pour accéder au site (dont un lien joliment nommé “FaceOmmek” !), et les censeurs qui, au fur et à mesure, verrouillaient le site de plus en plus efficacement. Bilan : des dizaines de groupes sociaux créés dans Facebook pour protester contre la fermeture du site lui-même, comme le groupe “Si Facebook reste fermé en Tunisie, j’émigre au Niger”, rejoint par 600 membres, mais aussi, au passage, pour protester contre d’autres censures, dont celle de Come4News, un site d’actualité citoyenne.

Génération Internet

Alors, faut-il voir dans cet émoi estival le signe que la jeunesse tunisienne s’est mise à revendiquer plus de libertés individuelles ? Pas si sûr. “Un grand mouvement d’échange de proxy s’est lancé dès la fermeture de Facebook, mais je ne crois pas qu’après sa réouverture, ils continuent d’être utilisés”, nous explique un jeune internaute tunisien. Il est donc probable que la plupart des internautes évitent toujours d’utiliser les proxy pour consulter les sites bloqués - même s’ils en ont entendu parler ou qu’ils les ont testés- et s’autocensurent quand ils chattent ou écrivent dans les forums. D’autant que des rumeurs, soigneusement entretenues, tendent à exagérer dans les esprits la capacité de surveillance en ligne de la police. La peur de s’exprimer politiquement reste très grande dans un pays où on compte, depuis 2001, plus de 12 personnes arrêtées pour avoir surfé ou publié sur Internet. En 2003, à Zarzis, sept jeunes ont été arrêtés et torturés pour avoir téléchargé des documents jugés “dangereux”, et en 2005, l’avocat Mohamed Abbou a été condamné à 3 ans et demi de prison pour avoir dénoncé la torture et la corruption sur son blog. “Le régime tunisien n’autorise aucun espace de contestation sociale ou politique. Le contrôle de l’information par le Pouvoir tunisien revêt un caractère obsessionnel”, rappelle Reporters sans frontières dans son rapport 2008. Dans cette ambiance politique étouffante, il est logique que les plus intimidables soient justement la “génération Internet” : les moins de 25 ans ont grandi avec le parti-Etat de Ben Ali et, pour eux, le pluralisme politique est un concept inconnu. Pourtant, les événements récents montrent sans doute que les censeurs sont dépassés par le phénomène social qu’est devenu Internet. Car malgré leurs moyens techniques, ils sont loin de contrôler l’explosion des réseaux sociaux online aussi fermement que la société réelle. Ainsi, Mokhtar Yahyaoui compare, sur son blog, Facebook à un “parti virtuel”. Et d’analyser : “Apparu aussi soudainement en dehors de toute emprise de l’administration, de la propagande, de la police et de la justice, coïncidant avec une échéance importante (2009, année d’investiture du président pour un 5ème mandat), Facebook doit constituer l’effet d’un tremblement de terre pour une dictature mobilisée à souder toutes les fissures d’un système de soumission qu’elle veut créditer à 99% (score de Ben Ali au scrutin présidentiel de 1999, ndlr)”.

La génération des Facebookers, si elle commençait à utiliser efficacement les outils libérateurs d’Internet, pourrait élargir l’une des rares “fissures” du système répressif tunisien. Peut-être est-ce là ce que le président Ben Ali, réputé être très au fait d’Internet, redoute le plus.

Technique. La police du Net

L’Etat tunisien emploie plusieurs moyens pour contrôler le Web.

Le blocage de l’accès aux sites :

Une étude du projet universitaire OpenNet Initiative a démontré en 2005 que, sur un échantillon de 2000 sites, 10% sont bloqués en Tunisie. En plus des sites pornographiques, trois catégories de sites sont censurés : ceux dédiés aux droits de l’homme, à l’opposition politique, et ceux qui donnent des outils de contournement de la censure.

La surveillance des cybercafés :

Depuis leur création en 1998, la gérance des cybercafés n’est accordée qu’aux membres du RCD, le parti de l’Etat, comme nous l’a expliqué Sihem Bensedrine, porte-parole du Conseil national pour les libertés en Tunisie. Les gérants peuvent relever les activités des clients et les identifier. Mais des “mouchards” électroniques, installés sur les routeurs, ont révélé l’incapacité de nombreux cybers à bloquer l’utilisation des moyens de contournement, ce qui a entraîné la fermeture de pas mal d’entre eux.

L’espionnage des messageries :

La “police du Net” est capable de filtrer les emails par mots-clés, puis de récupérer les mots de passe des messageries sélectionnées. Les policiers peuvent alors, à leur guise, lire les courriels, remplacer leur contenu (généralement par un message farfelu), voire supprimer tous les messages et contacts.

Le piratage de sites :

Presque tous les sites ou blogs d’opposition tunisiens ont été victimes d’au moins une attaque, rapportait en juin Reporters sans frontières. Certaines attaques se sont soldées par la suppression complète des données. Bien qu’il soit impossible de le prouver, la fréquence et le ciblage des opérations de piratage suggèrent qu’elles sont favorisées par la police.

La limitation du débit :

Sites inaccessibles, coupures de connexion et lenteur de téléchargement sont le lot quotidien des utilisateurs tunisiens du Net. “C’est tout simplement à cause des filtres qui sont mis en place !”, explique l’un d’eux sur le forum Marhba.com. Tunisie Télécom diminuerait aussi le débit de tous les fournisseurs d’accès à travers les lignes de téléphonie fixe dont elle détient le monopole. Or, les outils de contournement de la censure (serveurs “proxy”) exigent une bonne bande passante


Source.


السبت، 22 نوفمبر 2008

هل يتحول تأسيس جمعية للمدونين في تونس من حلم إلى حقيقة؟

هل يتحول تأسيس جمعية للمدونين في تونس من حلم إلى حقيقة؟

سفيان الشورابي

يبدو أن الظروف الفترة هاذي قد بدأت تنضج من أجل تكوين هيكل يجمع عموم المدونين التونسيين داخل إطار ينظم العلاقات بينهم ويعمل حل الإشكاليات التي تطرح بين الفينة والأخرى (لعل أهمها الخلافات التي تحدث بين عدد كبير من المدونين، إضافة إلى عمليات الحجب والصنصرة التي ما زالت تطال المدونات). لن أكتب نصا طويلا هنا أما حبيت نطلق الفكرة على الملأ ونطرحها على المدونين سواء الموافقين على الفكرة أو الرافضين لها من أجل مزيد التعمق فيها وإنضاجها حتى يكون المشروع النهائي إن تحقق، نتيجة لنقاشات مفتوحة وحرة بين المدونين التونسيين. و لعل أبرز الإشكاليات التي يمكن أن تعترضنا هي:

أولا: جل المدونين يخيرون استعمال أسماء غير حقيقية وذلك لعدة أسباب معروفة، فإذا تم الاتفاق على تأسيس الهيكل كيف سيكون النشاط في صلبها بالنسبة لهؤلاء؟

ثانيا: ستُطرح كذلك قضية اعتراف السلطات الإدارية بالجمعية من عدمه، فما هي أهم الوسائل الممكنة التي تكفل بتحقيق هالغاية؟

ثالثا: مسألة تسييس الهيكل، حيث يحتاط عدد من المدونين من التعامل مع الذين يصنفون في خانة المعارضة للحكم، ما هي الطرق التي تسمح للجميع بدون استثناء في النشاط على قدم المساواة؟

طبعا، ثمة برشة نقاط أخرى مرتبطة بالموضوع، وأعتقد أن الوقت قد حان من أجل النقاش فيها بكل عمق ونضج ومسؤولية.


الأربعاء، 5 نوفمبر 2008

Tunisie : La Machine de la Censure








الأحد، 2 نوفمبر 2008

لن يفوتوها: إنتقام المدونين التونسين




نشر موقع همسة الأمريكي تقريرا حول اليوم الوطني من أجل حرية التدوين.
لقراءة الخبر انقر هنا






الجمعة، 31 أكتوبر 2008

صحيفة مواطنون التونسية تتحدث عن اليوم الوطني من أجل حرية التدوين

صحيفة مواطنون التونسية تتحدث عن اليوم الوطني من أجل حرية التدوين




الثلاثاء، 28 أكتوبر 2008

النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين ترفض كافة أشكال حجب المواقع الالكترونية

ونس في 27 أكتوبر 2008

بيـــــــــــان

أمام إحالة جريدة مواطنون على القضاء بسبب مقال رأي نشرته في عددها 77 بتاريخ 22 أكتوبر 2008، وبعد ما لاحظته النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين من إغلاق الموقع الالكتروني للفدرالية الدولية للصحفيين ( Fij ) إثر إعادة فتحه أثناء مؤتمر النقابة بتاريخ 13 جانفي 2008، وإغلاق بعض المدونات الالكترونية فإن المكتب التنفيذي يؤكد ما يلي:

  1. رفضه المبدئي لمحاكمة الرأي وتجريمه ومطالبته بوقف تتبع جريدة "مواطنون"، ويذكّر المكتب بموقفه إزاء ضرورة إلغاء عقوبة السجن من مجلة الصحافة وإنهاء كافة محاكمات الرأي مع دعوة الجميع إلى الالتزام بأخلاقيات المهنة الصحفية.
  2. إدانته لإعادة إغلاق موقع الفدرالية الدولية للصحفيين الالكتروني ( FIJ ) بعد ما استبشر الصحفيون قرار فتحه في تونس أثناء مؤتمر نقابتهم.
  3. إدانته ضرب وغلق بعض المدونات الإلكترونية ومن بينها مدونة الزميل زياد الهاني.
  4. الدفاع عن ضرورة توسيع هامش الحرية في شتى وسائل الإعلام المختلفة، ورفض النقابة لكافة أشكال حجب المواقع الالكترونية التي تعبر عن حرية الرأي والتفكير.

          عن المكتب التنفيذي

          الرئيس

          ناجي البغوري


الاثنين، 20 أكتوبر 2008

حجب مدونة من أجل تونس ديمقراطية واجتماعية ومتضامنة للمرة الرابعة على التوالي

حجب مدونة من أجل تونس ديمقراطية واجتماعية ومتضامنة للمرة الرابعة على التوالي

قبل الحجب


بعد الحجب


السبت، 18 أكتوبر 2008

مدونون تونسيون يطالبون بتأسيس يوم وطني تونسي للدفاع عن حرية التدوين



مقالة اخبارية نشرها موقع مغاربية حول اليوم الوطني للدفاع عن حرية التدوين

لقراءة المقال انقر هنا: مغاربية


وانتي يا عمار 404 والله لاني مسيبك الا ما تسيبنا




الجمعة، 26 سبتمبر 2008

404Not Found

404Not Found est un article écrit par la blogeuse Lina Ben Mhenni, paru dans l'hebdomadaire tunisien "Attariq Aljadid" du 27 septembre 2008

الخميس، 25 سبتمبر 2008

Tunisia: 404 not found

Tunisia: 404 not found


posted by Lina Ben Mhenni on Sep 24, 2008
categories: News, Tunisia

Tunisian internet users are now too familiar with this error message 404 not found and they have even created an imaginary person that is responsible for censorship and nicknamed it Ammar the scissors of censorship. While in Tunisia, just try to open Youtube or Daily motion; you will get this error message! And if you want to get news from Al Jazeera or Alarabiya, the Tunisian Internet Agency is sorry because it cannot provide you with this service! You want to know more about the real life in Tunisia from the writings of Tunisian people? You try to visit sites such as Tunisinews, aafaq.org , or nawaat.org, we are again sorry, we cannot grant you this privilege. Your Tunisian friends that you had just met in Tunisia told you about his/her blog and gave you the link to take a look, we are really sorry this is impossible!

News about online censorship in Tunisia is now widespread on the net and this especially after the recent ban on the social networking website Facebook. I was in the United States when I heard about the censorship of facebook in my country and I had been really chocked by this piece of sad news. Indeed, Facebook is used by thousands of Tunisians for different goals and especially for work and business and even one of the two communication operators in Tunisia has launched an advertising campaign in it. As to me Facebook has allowed me to keep in touch with my friends worldwide, to meet childhood friends that I have lost for years and years, to communicate with my students and supervisors, and to know about different cultural, social, and sportive activities in Tunisia and abroad. Bad news succeeded one another, two days later I heard about the censorship of the blog I co-write with my boyfriend. Again I was chocked and spent the whole night looking for a definition for censorship to find some convincing reasons explaining this practice and I came out with the following results:

According to Wikipedia, Censorship is the suppression of speech or deletion of communicative material which may be considered objectionable, harmful or sensitive, as determined by a censor. The rationale for censorship is different for various types of data censored.
It can be moral (pornography), military (the process of keeping military intelligence and tactics away especially from espionage), political (governments holding back secret information from their citizens. The logic is to prevent the free expression needed to rebel), religious (the means by which any material objectionable to a certain faith is removed), and finally corporate (the process by which editors in corporate media outlets intervene to halt the publishing of information that portrays their business or business partners in a negative light).

I also found out that many countries are exercising control over the internet and that few governments are open about informing their citizens about internet controls. There is no place you can get an answer as a citizen from your state about how they are filtering and what is being filtered. Filtering and censorship happen in the shadows and that is how I realized that I am not going to find an answer to my questions. We, my boyfriend and I, just reopened the blog and went ahead with writing.

On Wednesday 17th September 2008 I discovered that the blog is censored again. The first censorship occurred in August 21st, so less than a month ago. I again tried to find a logical reason for this censorship and I again spent the night reading and re-reading the different posts of the blog in the hope of finding an answer but in vain. Some bloggers with whom I had discussions explained to me that it should be due to my post about the death of a Tunisian man shot by the Tunisia police for the mere reason of taking part in a demonstration. Again we just re-opened the blog and went ahead with writing. But less than 12 hours after, the blog is censored again and for no reason again.

My blog is not the only blog censored in Tunisia the list is too long .Hardly does the sun rises without learning about the censorship of a blog here is: Astrubal, Mochageb, enne9ed, Samsoum, For Gafsa, Against Censorship, Free word, Free Race, etc . Pardon me if I cannot mention all the censored blogs; the list is so long that I cannot retain all of them. All have undergone a case of censorship and now re -censorship. But the problem does not stop at censorship it reaches arrests, punishment, and persecution of internet users. Cases include: the Tunisian journalist and blogger Slim Boukhdhir and the Online writer Mohamed Abbou. And again the list is not complete.

(Source: Global Voices Advocacy le 24 septembre 2008)

Lien: http://advocacy.globalvoicesonline.org/2008/09/24/tunisia-404-not-found/#comments


الاثنين، 25 أوت 2008

حجب مدونة الكترونية

حجب مدونة الكترونية

قامت مصالح الوكالة التونسية للأنترنات يوم الاثنين 25 أوت 2008 بحجب مدونة "الفردة ولقات أختها"، ويأتي ذلك على اثر انخراط المدونة في حملة نشطة ضد الرقابة وحجب المدونات والمواقع الالكترونية.


http://farda-wa-la9at-o5tha.blogspot.com/

الأحد، 24 أوت 2008

مجرّد سهو أو نبزة مُوجهة لعمّار

حبّيت نوجّه تحيّة للرّقيب في موقع الحوار مع الشباب على نشرو لتساؤل، طرحو شخص اسمو شادي حول حجب الفايسبوك و مطالبتو بتوضيح الأسباب و الحوار مع عمّار. أنا ما عنديش كونت الحق و مانيش ناوي نعمل، الله غالب مانيش مؤمن بجدية النقاش رغم الطابع الرسمي اللي ماخذو و على أعلى مستوى فهل تتم متابعة الموضوع و أخذو بعين الاعتبار وقت سنّ الميثاق أو أنّو النشر تم من نوع عندكش عندي. و علاش ما تكونش نبزيات بين عمّار المنتدى و عمّار 404 متاعنا اللي هو صلاحيّاتو أكثر صحيح لكنّو ينجّم يسكّر الأنترنات الكل في تونس إلاّ الموقع هذا. كانك عليّا إن شاء الله ياكلوا بعضهم ثمّاش ما يسيبونا نتنفسوا شوية.



السبت، 23 أوت 2008

هل من المفروض أنّو الحجب يجمعنا أو يفرقنا


من نهار الاثنين اللي فات و الناس الكل تحكي على لغز الفايسبوك و هل تحجب فعلا و إلا لا... رغم أنّو بحكم معاشرتنا لِلْ آ تي يي، ولّينا في أغلب الأحيان نتوقعوا برنامج العمل متاعها و نستغربوا الإبقاء على مدونات كيما مدونة ضد الحجب أو مواقع تشجّع على الحوار في سَنة الحوار مع الشباب... هو في الحقيقة عمّار عوّدنا في كل مرة بالحجب الجزئي اللي كنا فسرناه في رديون بمنهجية البريمات على طريقة ايزنباييفا في تحطيم الأرقام القياسية بالصانتي بالصانتي... لكن الجديد المرة هاذي هو اعتماد طريقة 4-4-2 أو 5-3-2 حسب مُجريات المقابلة أي بلانات و غلوبالنات في مرحلة أولى و بقية المزوّدين في مرحلة ثانية و هو ما أحدث انقسام كبير في صفوف مستعملي الأنترنات نظرا للشعبية و القاعدة الجماهيرية اللي أصبح يتمتع بيها الفايسبوك بعد ما تحوّل لأشهر منبر افتراضي في تونس... الحاصل جانب من مستعمليه أعلن الحجب و عبّر عن صدمتو و استياؤو و اللي هو موش مصدّق و جانب تهجّم عليهم في ما يصيرش تخَرجوا إشاعات، زيدوا ثبتوا يهديكم راهو عمار باهي و ناس طيبة و عمرو ما يخمّم يسَكّروا، بالكشي ثمة ضغط على السرفور، بالكشي القديم سكروه هاو الجديد مازال يخدم عندي ستة زيت، في هاو أنا يخدموا عندي الزوز... رغم اللي كل واحد كان في قرارة نفسو يحسب في الأيامات اللي تفصلوا على الساعة الصفر اللي باش تحرمو من موقعو المفضل... الحجب الجزئي أعطى فرصة للناس باش تحل مجموعات أو جروبات، كيما يقولوا لمصارى، تعبر فيها عن سُخطها و تنديدها بالحجب و وصلوا المنخرطين لقرابة 6 آلاف في بعضها... و أعطى فرصة للمشككين باش يدافعوا على عمّار و اللي حمادي كالوتشا وهو أحد الأعضاء شبّه تصرفهم بـعوارض ستوكهولم... لكن اللي ما هضمتوش شخصيا هو اتهام فئة معينة للبعض بأنها السبب في غلق الفايسبوك و اللي هوما يستعملوا فيه للتسلية و الاتصال بالأصحاب و توثيق المناسبات بالصور و موش معقول يتحرموا منّو لمجرد أنو ثمة شكون ما يعرفش يستعملو و يوظف فيه لغايات سياسية حتى وُصلت لحد التخوين و كان الكلام مُوجه في أغلبو للتوانسة المقيمين بالخارج... يظهرلي حتى حد ما ينجّم يزعم أنّو وطني أكثر مالآخر و موش من حق حتى حد أنّو يتهم لخرين بأنهم أقل وطنية... ربما المتسيسين يلزمهم يسايسونا شوية و ينقصوا مالسرعة متاعهم، الله غالب ماناش مستانسين و أقنعونا اللي الديمقراطية تجي بالشوية بالشوية... لكن الفايسبوك للناس الكل و التوجهات الكل و اللي مقلقتو مجموعة يحل حتى ميات جروب يحكي فيهم اللي يحب و يحاول يواجه الحُجة بالحُجة موش كالوليّد الصغير في أول فرصة يمشي يقوّد لعمّار ياخذلو حقو من غريمو...المهم رغم اختلاف التأويلات و مدى جديتها نلقاوا شبه إجماع اللي الحجب موش باهي و استخفاف بالوعي و النضج اللي وصلنالوا... ثم شنيّة حكاية عمّار خاطيه يخدم في خدمتو و أحنا اللي نستفزّو فيه ياخي أحنا صغار باش يعس علينا و شكون وكّلو علينا أصلا...الأكيد اللي الفايسبوك تسكّر توّة لكن اللي متأكد منّو مع الأسف أنّو عمار نجح في أنّو يكرّهني في الأنترنات... يا رسول الله لازم نتحيل تقولش عامل جريمة باش نتمتع بحاجة دافع سومها بالمسبّق... كان عاملين علينا مزية بلاش بيها... جيناهاشي توّة كل ما يخص الشأن العام يلزم بالسيف نحكيوا فيه في الأماكن الخاصة
.
فيما يخص التساؤل اللي طرحو طارق يا سيدي قلّك عمّار"راني من قلة التبحير كرهت التبحير و من قلة السهريّات كرهت السهريّات حاجة وحدة تفرهدني، عمري ما نفد منها والله لا يحرمني منها هي المقص ".
ا


الأربعاء، 23 جويلية 2008

هيا حتى مدون تونسي توة ما يقول ما فيباليش

هيا حتى مدون تونسي توة ما يقول ما فيباليش


قناة "الحوار التونسي" الفضائية باش تعمل ريبورتاج تلفزي حول المدونات التونسية. اللي يحب يعطي رأيه حول هذه المسألة ويدافع عن قناعاتو، ينجم يبعث أيميل أكهو على العنوان التالي:
sofchou@yahoo.fr
ومرحبا بمساهماتكم.

الخميس، 10 جويلية 2008

La censure en Tunisie evoquée dans le Rapport DHA 2005


Un passage que j’ai lu dans le rapport annuel du développement humain arabe 2005, qui évoque la censure dans notre pays:


"In a North African country, authorities

have continued to put obstacles in the work

of civic bodies and independent professional

associations serving attorneys, journalists and

university professors. The authorities also

refuse to recognise independent labour unions

and human rights organisations. Amnesty

International reported that activities of the

Arab Human Rights Institute ground to a halt

as a result of the freeze on its funding undere

the country’s anti-terrorism law and following

the authorities’ objection to a member of the

Institute’s board of directors. The Government

moved to intercept the Institute’s mail and to

prevent the distribution of its publications.

After a broad-based civil solidarity campaign

in both the region and worldwide, the

authorities stopped their harassment, eased

their restrictions and allowed the Institute to

receive funds as before.

As another country prepared to host the

World Summit on the Information Society

(WSIS) in 2005, international human rights

organisations complained in an article published

on the Amnesty International website (“Hollow

words on Human Rights at UN Information

Society Summit”) that the “appalling record of

the host country of WSIS in Phase II – has seen

cyber-dissidents jailed, Internet sites censored,

human rights organisations harassed and

independent news agencies closed. It is stifling

the very rights and freedoms of expression the

Summit is intended to promote”

It is not, however, alone in this respect,

according to a report entitled “The Internet in

the Arab world: a new arena for oppression”

issued by the Arab Network for Human Rights

Information in June 2005 and based on a survey

of eleven Arab countries. The Network survey

found that relative freedom in Internet use is

allowed in only three States: Jordan, Qatar and

the UAE. Remaining States do their utmost

to control circulation of Internet content and

spend heavily on Internet surveillance, “not to

mention their use of new methods…such as

source control by means of electronic filtering

programmes…In addition, some states exercise

a monopoly over Internet service provision…

[in addition to] fabricating cases and jailing

those who cross undefined red lines on the

basis of flimsy allegations.

Source: The Arab Human Development Report 2005 - TARGETING REFORMERS AND HUMAN RIGHTS ACTIVISTS – P 37

Reste a dire que ce rapport est meconnu et ne benificie pas d'une couverture mediatique dans nos télés et journaux.
Ce rapport est la quatrieme edition de l'UNDP. Le rapport 2006 n'a pas encore vu le jours.


شارة جيدة مزودة بتلقيمات مدونة ضد الحجب


لقد لاحظت عند تصفحي لبعض المدونات التونسية التي تفضلت بوضع شارة الحملة ضد الحجب أن الأعمدة الجانبية لا تتسع لوضع الشارة و أن هذه الأخيرة تشوه جمالية القوالب ذات الأعمدة الجانبية الضيقة.

و قد يكون هذا سببا كافيا لعزوف البعض عن وضع الشارة على مدوناتهم، و أنا واحد منهم. و من أجل تدارك هذا قمت بتصميم شارة جديدة تتماشى مع أغلب قوالب المدونات و تتميز بعرض تلقيمات آخر التدوينات المنشورة على مدونة ضد الحجب
شاهد مثال الشارة أسفل و كذا على يمين المدونة.










قم بنسخ و إلصاق هذا الجزء من لغة البرمجة على مدوّنتك



الاثنين، 23 جوان 2008

ما فيها باس نساهم في المجهود من أجل أنترنات حر


عندنا مثل شعبي يقول اللي ما يدري يقول سبول...آش معناها؟ هالأيامات التيليكوم و موزعي الأنترنات عاطين ما عندهم و ايجا اشترك بركة و كانك مشترك الديبي متاعك نضاعفوهولك بنفس السوم و وصلت الـ 2 ميغا بـ 80 دينار و بدينا بكل سذاجة نحسوا بدمقرطة الأنترنات و وصولها لكل دار...و المدوّنات بالموازاة بدات تتكاثر بغض النظر على مستوى الكتابة اللي شيء طبيعي أنو يتأثر بالعدد...و ولّينا نحكيوا جملة على الصحافة المواطنة رغم أنو كي تجي تشوف لا عندنا صحافة لا عندنا إحساس بالمواطنة... مسؤولية المدوّنات كبرت و و صلت فعلا في بعض الأحيان أنها تولي المصدر الأول للمعلومة و ما نحبش نقول المصدر الأول للحقيقة لأنو في الطرف المقابل ما تلقى كان التعتيم يعني ماناش قاعدين نسمعوا في الخبر بطريقتين و إنما طرف واحد هو اللي قاعد يقوم بدورو الإعلامي... في هالوضعية اللي أشبه بولادة قيصرية لثقافة جديدة علينا تنقص بالحق مالفجوة الرقمية، يجينا ضيف ثقيل مجهول استحق عن جدارة لقب "عمار كات صون كات" و يحاول بكل الطرق أنو ينغص علينا الجو و يكرّهنا في الأنترنات من خلال حجب عشوائي و اعتباطي يخليك تشك في مستواه التعليمي لأنك تحس في بعض الأحيان أنو ياقف عند كلمة أو جملة من غير ما يحاول يفهمها وهو ما يخليه يستحق زادة لقب "عمار واو"... بالمناسبة توة الطقس للي ماهُمش في تونس شهيلي الرحمة لا ماأقلش من 40 درجة... عمار بالطبيعة ما يهمّوش قاعد في البيرو متاعو، الكليماتيزور خدّام و هو يتصفح في المدونات و قاعد يعصر في مخو ثماش ما يخدم خدمتو من ناحية و في نفس الوقت يحسن مستواه الثقافي... ما تدريش على المصايب لعل تكبر ليكيب و تولي ذراعك يا علاف على الأقل يضمن ترقية و يولّي"باش عمّار"... شنوة عمار الخبزة مرّة و ما حدش بياكلها بالساهل... ونتي آش لَزّك لخدمة الذل... باهي نخليك ترتاح شوية و هاو عالطاير باش نحكيلك على عمار الفرنساوي اينعم ماكش تحلم و مانيش نخلوض... الحجب أو خليني نقول فكرة الحجب تصير في أكبر العايلات... قلّك يا سيدي وزير الثقافة و الاتصال الفرنسي السابق "رونو دونديو دو فابر" المعروف بـ "RDDV" و اللي بالمناسبة عندو مدونة، حَب ينظم صحافة المواطنة باعتبارها تاقف الند للند مع الصحافة المحترفة و الصحافيين تشكاوا من إمكانية تسريب معلومات خاطئة عن طريق المدونات ، ضرب أخماسو في أسداسو و قال يا امّا نتبعوا طريقة عمار، موش انتي يحكي على عمار الشينوازي، و نحشّوهم من عروقهم يا امّا نلقاوا طريقة سلمية و هي أننا نميزوا المدونات المحترفة و اللي مصداقيتها مضمونة بتوقيع رقمي و بالتالي نطيّحوا من قيمة المدونات الهاوية و إلا المواطنة كان تحب (الكلام موجه لعمار و بالتالي المرجو مراعاة مستواه)... سامحوني طولت عليكم... هو اختار الطريقة الثانية و المشروع تنجموا تقولوا طاح في الماء و حتى الطريقة الشنوازية ما تنفعش مع أكثر من 4 ملاين بلوغ في فرانسا الحاصل المقارنة مع تونس غير ممكنة لأنو الصحافة الرسمية عندنا مستواها زيرو ماخذة كان الاسم... و هذا بالطبيعة في مصلحة المدونات مادام ما ثماش منافسة... بالطبيعة كان خلاّهم عمار يتنفسوا... براس أمك خوذ بنصيحة طارق و برة صيّف.

الأحد، 22 جوان 2008

Etude sur la censure en Tunisie



Informations générales sur le sujet de l’étude


Nom : 404

Prénom : Ammar

Surnom : « Mkass » (ciseaux en tunisien)

Fonction : Censeur professionnel

Employeur : Agence Tunisienne d’Internet (ATI)

Numéro carte d’identité nationale : 07. 777. 777

Couleur préférée : Mauve


Présentation de l’étude


Afin de comprendre les mécanismes de la censure sur Internet en Tunisie, OpenNet Initiative (ONI) a testé en 2005, de l’intérieur du pays comme de son extérieur, 1923 sites internet. L’étude a révélé que globalement, 187 (10%) des sites testés étaient bloquées de l’intérieur du pays


La censure sur Internet emploie divers moyens : des lois restrictives (des lois qui punissent d’emprisonnement « la diffamation des officiels du pouvoir » ou « la publication de fausses nouvelles »), du matériel technologique de filtrage du web hautement sophistiqué (l’utilisation de l’outil de filtrage SmartFilter, un produit de l’entreprise américaine Secure Computing), et des pressions informelles pour limiter l’accès. Toutes les voix d’accès à Internet sont contrôlées : l’Agence Tunisienne d’Internet (ATI) étant l’unique fournisseur de réseau aux différents fournisseurs d’accès, le filtrage se fait donc en amont. La majorité des internautes tunisiens ont accès au web via des Publinets qui assurent le traçage des usagers (Contrôle de la navigation sur tous les postes par l’administrateur du Publinet, l’obligation de communiquer son numéro de carte d’identité nationale


L’étude identifie 4 catégories principales de sites censurés : les sites d’opposition politique, les sites de défense des droits de l’homme, les sites renseignant sur les moyens de détournement de la censure et les sites au contenu pornographique


Pour couvrir le maximum de sites bloqués, trois types de listes de sites ont été identifiés et testés : une liste de sites à « fort impact » spécifiques à la Tunisie et de nature à être bloquées pour leurs contenus (par exemple, opposition politique), une « liste globale » de sites couvrant des contenus divers (allant des sites d’actualités aux sites d’information sur le hacking), et une liste de sites bloqués automatiquement par l’utilisation de SmartFilter


Quelques graphiques illustrant le résultat des tests



L’étude révèle deux points importants : la censure ne se contente pas uniquement du filtrage automatique effectué par SmartFliter, mais « personnalise » en quelques sortes le contenu à censurer. Et puis la censure « double » son travail de censure en filtrant les sites qui permettent de contourner le blocage

Pour lire l’étude dans son intégralité, ici